jeudi 30 août 2007

Soirée ambiance routard

Ce soir, bienvenue dans un bar de touristes bagpackers. Comprenez de djeun's qui vont en bandes et non pas en couple ou en famille. Ambiance de routards, d'étudiants attardés dans une petite rue mal éclairée. Le coin est paumé, j'ai failli rebrousser chemin au milieu des flaques d'eau. Ca parle anglais, ça parle fort, ça boit beaucoup. Ils sont toujours plus ou moins sur le même modèle: en groupe de 5 à 10, blonds à la peau blanche tirant sur le rouge (le soleil tape fort). C'est une population à tendance largement masculine et plus ou moins imbibée de bière.... Dans ce bar thaïlandais aux murs taggués la musique est en anglais et l'ambiance très relax. Je pense qu'ils viennent ici pour être en terrain connu malgré le changement de pays, je suppose que les bars qu'il fréquentent chez eux ne sont pas si différents.

Le lieu, bien que différent de ceux que j'ai l'habitude de voir en centre ville doit être identifié comme "à touriste" parce que des gamins hauts comme trois pommes arrivent pour vendre des colliers de fleurs. L'un d'entre eux tien aussi un camion en plastique dans la main, ce petit marchant ambulant est avant tout un enfant. L'un des groupes, qui n'en est pas à la première bière, rafle le stock et tous ces grands gars tatoués se retrouvent avec un collier de fleurs autour du cou. Etrange contraste.

Et moi je mange mon curry au lait de coco en observant tout ça, en prenant des notes et en discutant avec un thai. C'est un guide de Chiang Mai qui accompagne des touristes depuis Bangkok, pour une fois il ne me parle pas de Zidane mais me sort quelques phrases en français. Quand il retourne vers ses clients la serveuse arrive et au bout d'un moment me dit qu'elle parle français aussi, je n'ai malheureusement pas le temps d'en savoir plus, le boulot l'appelle. Dommage, les francophones sont plutôt rares ici !

lundi 27 août 2007

Ongles suite...

Au marché du dimanche (dont il faudra que je vous parle dans un prochain billet), on trouve des petits stands avec des artistes insoupçonnées... Voilà ce que l'une d'entre elles à fait à mes ongles !

dimanche 26 août 2007

Farang

Vous avez du remarquer, quand je parle des occidentaux j'utilise le terme local : Farang. Le Farang est le touriste, l'étranger, celui qui ne ressemble pas au Thailandais. Il n'y a rien de péjoratif là dedans, c'est juste une façon de nous désigner.
L'origine du terme est souvent discutée mais je pense que les français n'y sont pas vraiment étrangers. Il faut savoir que "français" se dit farang set... Nous serions donc les farang de base, à l'origine de la catégorie pour classer tous les occidentaux... Je ne sais pas dans quel contexte nos ancêtres sont arrivés ici mais à mon avis il n'y a pas vraiment de quoi être fier...

Maintenant que j'ai appris à dire d'où je viens en thai, je sens que les gens comprennent beaucoup mieux que quand je leur disais en anglais. J'ai d'ailleurs beaucoup plus de réactions du style "Ah ! Farang Set ! Zidane !" Et pour achever sur les bénéfices du football en matière de communication, quand on me demande si je suis de Paris et que je répond que je suis Lyonnaise certains me disent "Ah ! Lyon ! Champions !"
Merci le foot !

samedi 18 août 2007

Se déplacer à Chiang Mai

Voyons le coté pratique : j'arrive à Chiang Mai, je veux aller voir un temple dans une autre partie de la ville, comment je fais ?
  • J'y vais à pied ! De manière générale, en Europe, c'est une de mes manières préférées pour découvrir une ville. Mais ici... il faut être motivée ! Sur les artères principales de la ville cela reste faisable car il y a des trottoirs. Sur les autres routes ce n'est pas spécialement confortable. En plus il ne faut pas oublier que les voitures ne roulent pas du même coté, pour les voir arriver il faut se mettre à droite de la chaussée. Bref, la marche c'est bien dans les grandes artères du centre touristique ou dans les petites rues sans trop de trafic mais entre les deux... à éviter!
  • Je prend mon vélo. Le vélo est, avec la marche à pied, un moyen de déplacement typiquement farang. En effet pour un thaï il est idiot de se fatiguer à marcher ou à pédaler quand on peut avoir une moto qui avance sans efforts ! Mais puisque les touristes aiment ça, il y a pas mal de loueurs de vélos dans la ville. C'est devenu mon mode de déplacement principal en week-end pour explorer la ville. Je dis bien devenu parce qu'au départ c'était pas gagné du tout ! Est ce que l'un d'entre vous a le souvenir de m'avoir vu sur un vélo ces 10 dernières années ??? Non et c'est normal, ça faisait une éternité que je n'y avais pas touché. Et même si "le vélo ça ne s'oublie pas!", quelques kilomètres de pratique sont indispensables pour arrêter de zigzaguer. Surtout quand on est au milieu du trafic et que d'entendre les voitures arriver fait stresser et donc zigzaguer encore plus !!! Bref, ne me parlez pas de mes début en vélo en Thaïlande, c'était si cauchemardesque que j'ai déménagé !
  • J'y vais en moto. Il y en a énormément en ville, il est facile d'en louer et pour ceux qui savent en faire c'est une bonne solution. Je reste admirative de tout ce que peut transporter une moto:
    • Une famille entière (les parents + deux enfants),
    • Un chien (soit assis à la place du passager, soit entre les jambes du conducteur, soit debout les pattes sur le guidon...),
    • Trois adultes (conducteur compris, rassurez vous)
    • Des filles en amazones (les jupes, c'est pas pratique en fait...),
    • Des gamins (je veux dire, conducteur compris, pas un ne devait avoir plus de 15ans)...
    • Mais bizarrement pas beaucoup de casques sur les têtes.... Les casques apparaissent quand il pleut, pour ne pas trop se mouiller. A cette occasion on voit aussi beaucoup de parapluies (tenus par le passager ou par le conducteur) et des ponchos en plastique. C'est très folklorique mais niveau sécurité j'ai quelques doutes...
Bref, de manière générale et même si les thaïs ont l'habitude de voir des piétons, vélos et motos sur les routes, je pense qu'il faut garder en tête d'être prudent. C'est fou comme on se sent vulnérable en vélo au bord d'une route thaïlandaise...

mercredi 15 août 2007

Le double effet Thailande.

Attention, le double effet Thailande peut frapper à tout instant !

Prenez un exemple comme un autre : moi ce soir en train d'essayer de me changer les idées pour ne pas passer ma soirée à déprimer en pensant à toutes les variations possibles du thème "je suis loin de chez moi, mes amis mes manquent, je n'ai personne à qui parler..."
Je décide de me poser sur un banc dans le parc du temple qui est à coté de chez moi. J'apprécie énormément l'ambiance qui s'en dégage, une fois la nuit tombée et les touristes partis. On entend plus que le bruit des cloches agitées par le vent, les chants de quelques moines, et des vagues aboiements de chiens... La tranquillité parfaite au milieu de la ville ! Rien de tel pour remettre un peu de zénitude dans ses pensées.

Assise sur mon banc, j'adopte la coutume locale : je parle aux chiens et je sourie au gens qui passent. Parmi eux, un moine s'arrête et entame la conversation avec la traditionnelle question "Where do you come from ??" Comme ça, juste pour le plaisir, pour pratiquer son anglais et m'expliquer son mode de vie.

Je sais maintenant que les moines se lèvent à 4heures tous les matins, qu'ils chantent pendant une heure et vont ensuite au marché pour récupérer leur nourriture. Ceux qui la leur donnent reçoivent du "mérite" et, si j'ai tout compris, ça sert à sortir du cycle de mort et réincarnation, donc de la souffrance.

Je sais aussi que les moines n'ont pas le droit de toucher les femmes. D'ailleurs pour ne laisser aucun doute à ceux qui pourraient nous voir, quand le moine s'est assis sur le banc, il s'est installé à l'autre bout ! Et les bancs sont grands ici, ça laissait au moins 2mètres entre nous!

Je sais aussi qu'il est très difficile de répondre à la question "Pourquoi ne crois tu pas en Dieu?". Evidemment après avoir parlé du bouddhisme, il m'a demandé quelle était ma religion. Et comme prévu dans mes différentes expériences de formation à l'interculturel, il est plus facile de faire passer l'idée d'une croyance différente que celle de pas de croyance du tout. Ceci dit, la question du "pourquoi" reste posée, qui peut me dire pourquoi il croit ou pourquoi il ne croit pas ? Si vous avez une réponse, je suis preneuse !

Donc voilà, le premier effet Thaïlande c'est ça : la plaisir de s'asseoir sur un banc et que quelqu'un vienne discuter, juste pour le plaisir et sans sous entendus. Vraiment ça recharge les batteries !!!
Et le deuxième effet Thaïlande ? Si tu sors de chez toi sans avoir mis d'anti-moustique, et que tu t'arrête pour discuter, tu te feras piquer les pieds ! ;-)

Et la pensée du soir : L'anxiété raccourci la vie...
Bonne méditation

mardi 14 août 2007

De l'usage du klaxon en Thailande...

En Thaïlande, l'utilisation faite du klaxon est très différente de celle qui peut en être faite en France...
Il ne sert pas à râler, ni à engueuler les autres usagers de la route, ni même à passer ses nerfs pendant les embouteillages...

Ben c'est pour quoi faire alors ???
En fait il sert juste à signaler qu'on est là.
  • Exemple 1 : à un stop, on klaxonne en arrivant (d'ailleurs, il ne sont pas respectés, le premier qui klaxonne passe et si on entend rien c'est qu'on est seul sur la route. cqfd)
  • Exemple 2 : les taxis: Si un taxi voit des gens en train de marcher, il klaxonne, pour signaler qu'il est là au cas ou on l'aurait pas vu et qu'on en aurait besoin.
Ce qui est agréable c'est qu'il n'y a pas d'agressivité, c'est juste une manière de se signaler, de dire "coucou je suis là, faites gaffe".


Bueno, no estoy muy segura de la palabra... Bocina, o claxon... quiero hablar de la cosa en el coche que hace ruido !

Lo que pasa es que aquí, al contrario de Francia, esta cosa, sirve solo para decir "hola, estoy aquí, ten cuidado".Se utiliza en 2 casos muy especiales :
  • a un stop (existe eso en español?? Bueno, mirad la foto, y vais a entenderlo ). Entonces a un stop, se utiliza para señalar que estas llegando. Y supongo que es por eso que nunca son respetados: el primero en utilizar su bocina pasa, y si no se escucha nada, es que no hay nadie en la calle.
  • Con los taxis. Utilizan la bocina para señalarse a la gente que esta andando por la calle y que seguramente esta buscando a un taxi. Aquí la lógica dice que si estas andando es que estas buscando a un taxi, o que eres un farang... Los tailandeses no andan !
Lo agradable es que no hay nada de agresividad, es solo una información... Eso cambia de Francia !

lundi 13 août 2007

Qu'est ce qu'on mange ???

Première option : un Som Tham avec Kai et Khao Nio... à commander Mai Pet bien sur !
C'est à dire une salade de Papaye avec du poulet et son riz gluant, commandée sans piquant...


dimanche 12 août 2007

Le gecko demandé...

Voici quelques photos de Geckos que j'ai pu prendre ces dernières nuits. C'est fou d'ailleurs, ces bêtes là on ne les voit que la nuit, il faut croire qu'ils ont un rythme de vie un peu différent de celui des humains....

Aqui una foto de Gecko, como pedido. Se ven solo de noche, parece que tienen un ritme de vida diferente del de los hombres...



Et voici même le bébé gecko.....
Y aqui el geckocito...

mercredi 8 août 2007

Thai manucure

Petit plaisir du soir.... En sortant du boulot je me suis offert une manucure dans le salon de beauté situé entre le PHPT et ma maison. Vous comprendrez que je ne pouvais pas résister à la tentation bien longtemps...

Je crois que le plus dur a été de choisir la couleur parmi la trentaine proposée, je me suis finalement décidée pour "I only drink champagne", qui comme son nom l'indique est... champagne.
Donc après la difficile question de la couleur, je m'installe dans un fauteuil magnifiquement confortable et une charmante thai commence à s'occuper de mes mains : peeling, massage, crème de soin, repoussage des cuticules, limage, polissage... et vernis. Une demi-heure à ne penser qu'à moi, j'avoue j'adore, après une journée de boulot c'est génial. Et tout ça pour la modique somme de 200Baths soit environ 5€.... Vous avez dit différence de niveau de vie ???

lundi 6 août 2007

C'est pas facile....

Ben non c'est pas facile du tout pour moi de mettre mon blog à jour...En fait je ne sais pas par quoi commencer ! J'aimerais tout vous montrer, tout vous faire partager, tout vous expliquer et vous bombarder de photos!!!! Mais il y tellement de choses... Chaque fois que je me balade dans la rue j'ai de nouvelles idées mais une fois devant mon ordinateur, c'est beaucoup moins facile... Je ne sais pas par quel bout attraper tout ça. Alors si vous avez des envies particulière, des choses que vous voudriez bien savoir surtout n'hésitez pas !!! Dites le moi !!!! Ca m'aidera à continuer de manière à peu près organisée.
Merci à tous...

A table !!

Ce soir, je vais vous parler de bouffe ! Le plus important c'est qu'ici tout est excellent (malgré une petite nuance plus bas). Et croyez moi j'en ai testé des trucs bizarres ! En fait il vaut mieux oublier le principe de vouloir connaitre exactement la composition de ce que l'on a dans son assiette. Pas par risque d'être dégouté, mais plutôt parce que c'est impossible ! De toute manière, tout est bon et rien ne rend malade alors...

Juste une chose quand même, mes premiers mots en thai ça a été Mai Pet, c'est à dire pas piquant !! Il vaut mieux anticiper...

En fait il faut savoir que la plupart des Thais ne cuisinent pas chez eux. En général ils sortent pour acheter des choses à manger. Donc les farangs qui vivent ici font pareil ! D'ailleurs on a pas vraiment le choix, les appartements sont loués avec frigo mais sans cuisine ! C'est aussi pour ça que vivre dans la guest-house ne me pose pas de problèmes : j'ai exactement le même équipement que mes collègues de boulot dans leurs apparts !

Pour acheter à manger on le choix entre plusieurs options :
  • Première option : Les restos "à touristes", sur les grandes rues, avec menu en anglais et plats "typiques"... J'avoue c'est parfois bien agréable d'y aller, au moins parce que je sais que je ne vais pas galérer pour commander à manger, il y aura quelqu'un qui me comprendra ! Ceci dit la seule fois où j'ai été déçue de la nourriture, c'était dans un restaurant de ce type...
  • Deuxième option: Aller dans des restaurants locaux. Ici, pas beaucoup de farangs (sauf dans ceux qui sont à coté du boulot, à midi tout le PHPT s'est retrouvé dans le même resto...), et donc on ne parle pas anglais. Il n'y a pas de carte, il faut demander au serveur ce que l'on veut avant de s'installer. Donc il faut connaitre un minimum le vocabulaire thai de la cuisine... Ici vous voyez un bel exemple de Khao Phat Khoum, soit en traduction littérale "Riz Frit Crevette". Pour info c'était une grosse assiette, normalement les portions Thais sont un peu plus réduites, d'où la nécessité de prendre un dessert après... Mais il faut prendre le dessert ailleurs, les restaurants ne proposent rien de sucré. Il faut s'adresse à un vendeur ambulant qui proposera des fruits, des roti (voir plus bas pour l'explication)...
  • Troisième option : Aller dans les petites échoppes qui s'installent tous les soirs au bord de la route. Les plats sont hyper spécialisés en fonction des boutiques, donc en plus du vocabulaire il faut savoir ce que prépare la boutique en question ! C'est un fonctionnement très particulier, à partir de 18h/19h, chacun arrive avec son équipement et s'installe au bord de la route. Quand je dis s'installer, il s'agit d'insteller un resto temporaire avec tables, chaises et même la télévision dans certains cas. Après ça, chacun commence à préparer à manger. C'est tout un village qui s'installe comme ça chaque soir. Malheureusement mon appareil ne me permets pas de prendre des photos de nuit, il va falloir venir pour constater par vous même !

Voici la photo de la dernière chose que j'ai mangé : un roti...
Je ne sais pas si on voit bien sur la photo, mais évidemment rien voir avec un rôti français bien d'chez nous...
Déjà c'est un dessert sucré. Il s'agit d'une pâte, un peu style pâte à pizza sucrée, qui est cuite sur une grande plaque, puis repliée sur elle-même. Ce soir j'ai décidé d'essayer avec des raisins et du chocolat, en prime j'ai eu droit à une rasade de lait concentré sucré... C'était vraiment très bon !
Evidemment ça se trouve dans une petite boutique ambulante qui s'installe pas loin de chez moi tous les soir.... En fait j'ai changé la photo... elle était vraiment pas très belle... du coup je me suis dévouée pour remanger un roti, cette fois-ci Banane chocolat !

vendredi 3 août 2007

Le chemin du retour...

18h45, je sors du travail. Pas de fatigue, après une semaine de trois jours, ce serait difficile. Je quitte le PHPT et je m’engage dans la petite rue qui conduit jusqu’à chez moi. Le soir commence à tomber, les réverbères s’allument.

Une impression de tranquillité infinie se dégage de cette rue qui ne fait pas plus de trois mètres de large. La laverie ferme ses portes, des bribes de conversation en anglais me parviennent, un touk-touk passe, trois moines me dépassent en riant… Bienvenue en Thaïlande.

J’arrive au stop, je tourne à droite.

Ici les boutiques sont encore ouvertes, ce sont des petites échoppes où l’on trouve de tout. Assise sur un scooter, une dame discute avec une commerçante. Elles me regardent passer, me sourient. Peut être qu’il est rare de voir une farang ici, ou alors peut être qu’elles me reconnaissent, à force de me voir là tous les jours.Celle qui me connaît, c’est la responsable de ma guest-house, elle vient de passer en mobylette et me salue.

Je continue mon chemin, rentre dans une boutique où la patronne et sa fille se reposent en regardant la télévision, allongées par terre. Au milieu de dizaine de produits inconnus, je repère la bouteille d’eau qui m’intéresse : ici celle qui coule du robinet n’est pas potable. Entre thaï et anglais on fini par se comprendre, je paye mes 35 baths et je ressors.

Je croise quelques personnes qui discutent dans la rue, ambiance petit village mais en plein centre ville… Oubliez la Croix-Rousse lyonnaise, ça n’a rien à voir. Pas de bruit de circulation, et une nature omniprésente, que ce soit végétale ou animale. Je tente de photographier un gecko mais il s’enfuit trop vite. Les papillons qui passent n’en parlons pas… De tous les cotés on me souri, une façon de me saluer je suppose…

J’arrive à la guest house, je lance « Sawatdee Kha » au gardien de nuit, il ne parle pas un mot d’anglais mais me répond avec de nombreux hochements de tête. Ca fait aussi partie du charme du lieu. Je rentre dans ma chambre et je me dis que je suis bien. Sentiment d’être en accord avec le pays. Impression de commencer à apprivoiser l’endroit, même si je ne comprends pas la langue des gens qui m’entourent.

J’espère que vous m’aurez accompagné sur ce chemin de retour avec autant de plaisir que j’ai eu à le parcourir.

Emma