dimanche 30 mars 2008

Activité cuisine !

Une des grandes spécialités de Chiang Mai pour occuper les touristes c'est l'activité "cours de cuisine". Mais les non-toursites en profitent aussi... Connaissant ma gourmandise, vous vous imaginez bien que je ne pouvais pas passer à coté de l'occasion d'apprendre à mitonner des bons petits plats thaïlandais... D'ailleurs plusieurs d'entre vous qui m'ont laissé sous entendre que même s'ils avaient fait leur deuil de la Paella espagnole, ils ne comptaient pas oublier aussi vite la cuisine thaï ! En clair on m'attend aux fourneaux à mon retour !

Les trois farang-cuisinières du PHPT à l'oeuvre

Il y a une quantité incroyable d'écoles de cuisine dans la ville mais elles proposent en gros toutes la même chose : visite du marché pour apprendre à reconnaître les légumes utilisés puis direction l'école pour apprendre à cuisiner 5 ou 6 plats. J'ai choisi mon école de cuisine grâce à une différence qui change tout : la possibilité de choisir les plats que l'on veut cuisiner. Normalement les écoles ont un menu imposé qui change en fonction du jour où l'on prend le cours. Pour ceux qui bossent et qui n’ont que le week end de disponible, ce n’est pas toujours facile de trouver l’école qui propose des plats qui plaisent. C’est pour cela que je n’ai pas hésité quand on m’a proposé une école qui propose un menu mais avec 3 options pour chaque plat. Par exemple, pour le curry j'avais le choix entre le curry rouge, le curry vert et le padang (jaune).

Le marché Somphet et ses étals de légumes inconnus

J'ai entraîné mes copines/collègues de boulot dans l'aventure, c’est comme ça que nous nous sommes retrouvées sur un petit marché un samedi matin à 9h30. Le réveil matinal fut dur, mais ça valait la peine. J’ai enfin appris le nom de toutes les herbes et légumes bizarres que je vois sur les marché et dont certains ressemblent d’ailleurs beaucoup à des produits vus dans les boutiques du quartier chinois de Lyon… Je sais où je me fournirai à mon retour.

Donc voilà, bilan de la journée: une visite de marché, 5 plats cuisinés, et un repas ininterrompu de 11h à 15h (sur le principe de: on cuisine un plat, on le mange, on en cuisine un autre, on le mange et ainsi de suite jusqu'à la fin du cours...). Ah j'ai aussi oublié de vous dire qu'on a appris à faire flamber la cuisine ! ;-)

jeudi 13 mars 2008

Ca y est !

A vous lecteurs fidèles de mon blog non détenteurs d'un compte gmail, oui vous les grands désespérés de ne pouvoir me laisser des tonnes de commentaires, vous qui êtes frustrés de ne pouvoir réagir à mes messages...
Eh bien je vous dit "ça y est". Oui ça y est, j'ai enfin trouvé la case à cocher pour que tout le monde puisse me laisser des commentaires. Après 9mois d'utilisation il était temps mais mieux vaut tard que jamais parait-il... ;-)

Allez, je compte sur vous ! J'attends vos messages !!! (Sinon c'est moi qui vais être désespérée)

dimanche 9 mars 2008

Analphaquoi ?

Je suis analphabète. Je vis dans un environnement où la communication écrite se fait à base de symboles qui me sont étrangers. Ces symboles sont des lettres, et ont, je le sais, une signification, un sens pour les thaïs. Ils peuvent y associer un son, les prononcer et les assembler pour en faire des mots. Mais de tout cela je ne sais rien; pour moi ce ne sont que des dessins, jolis certes, mais totalement dépourvus de sens et difficilement différenciables entre eux. Rien ne leur est associé, ils ne m'évoquent rien, rien ne résonne en moi quand je les vois. Je ne fais effectivement que les voir, je ne les lis pas contrairement aux symboles de mon propre alphabet.

En France ou ailleurs, quand je regarde un "A" je vois "A", je pense "A" et ce son s'impose à moi. Je ne peux d'ailleurs pas m'en empêcher, A est A et je ne peux revenir à l'état où je n'intellectualisais pas ce symbole. En Thailande, je ne vois que des lignes et des courbes auxquels je n'ai rien à associer, ni son ni sens. Mon regard glisse dessus sans les comprendre. Et je suppose que mon impossibilité à (re)connaître ces symboles, à les dessiner de mémoire, vient de l'absence de signification qu'ils ont pour moi.

Tableau de l'alphabet thaï, à chaque lettre est associé un mot représenté par le dessin à coté
(la première lettre correspond à un coq, la deuxième à un œuf etc ...)

Mon processus d'apprentissage du thaï, est en effet totalement déconnecté de l'écriture. Quand j'apprends un mot nouveau on m'en donne (ou j'en invente) la graphie "européenne". Je suis incapable de reconnaître le même mot écrit en thaï. J'avoue, je n'ai pas insisté pour apprendre l'alphabet local, mais je pense pourtant que si j'avais l'intention de pousser mon apprentissage cette étape serait nécessaire. Elle me permettrait d'apprendre des mots nouveaux par la lecture et de ne plus dépendre de quelqu'un d'autre, d'un "transmetteur" de mots. Quand j'habitais en Espagne, la lecture a été un moyen pour moi de diversifier mon vocabulaire: romans, journaux, publicités en tout genre... Les sources d'apprentissages sont partout, sources auxquelles je n'ai pas accès ici de par mon analphabétisme.

lundi 3 mars 2008

La France vue d'ici

J'ai appris la semaine dernière que les multiples rebondissements de la grande saga électorale de Neuilly étaient arrivés jusqu'en Thaïlande. Une de mes collègues française est lectrice du Bangkok Post, un des deux journaux thaïlandais en anglais, et elle m'a dit que, outre ce sujet hautement palpitant de la politique française, la nouvelle femme de vous-savez-qui intéresse également grandement la presse. Je la crois volontiers, même mes collègues thaïs m'en parlent !
On est à l'autre bout du monde mais c'est pas pour ça que les sujets brûlants de l'actualité française ne nous parviennent pas...

Impossible de trouver l'article en question sur le site du Bangkok post, mais j'ai un équivalent sur The Nation, le journal concurrent.